« Quelles sont les preuves de la résurrection ? »

Les preuves de la résurrection.

Dans le livre de Job, au chapitre 14 verset 14, il est écrit: “Si l’homme une fois mort pouvait revivre” C’était le cri d’un homme éprouvé qui n’avait plus beaucoup d’espérance, et qui aspirait à une nouvelle vie après la mort. Si seulement, l’homme une fois mort, pouvait revivre… Si c’était possible !!!

Job est mort physiquement. Son âme est auprès de Dieu. Mais son souhait va être exaucé. Il revivra parce que quelqu’un a triomphé de la mort.

Nous croyons que Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts. Nous croyons en la résurrection !

Il faut savoir que la résurrection est la clef de voûte de tout le christianisme. C’est sur elle que repose toute la foi chrétienne. Vous enlevez la résurrection, et tout l’édifice s’effondre! Soit Jésus-Christ est vraiment ressuscité, et nous ressusciterons nous aussi, soit il n’est pas ressuscité, et alors toute la foi chrétienne perd son sens !!!

C’est ce que l’apôtre Paul a dit en 1 Corinthiens 15:

1) Il dit : “Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine” Et donc, le fait de prêcher Jésus-Christ, comme je suis en train de faire ce matin, c’est complètement vain s’il n’est pas ressuscité! Ça n’a pas de sens, puisque tout ne serait qu’un vaste mensonge!

2) Paul ajoute que s’il n’est pas ressuscité, alors “notre foi est vaine!” Nous croirions, nous nous réunirions, nous priions, et nous lirions la Bible en vain, pour rien ! Ce serait vide de sens s’il n’était pas ressuscité !

3) Paul continue en disant que s’il n’est pas ressuscité, “Il se trouve même que nous sommes des faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité Christ, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité…”  Tous les chrétiens seraient en fait des menteurs portant un faux témoignage. Propageant une belle histoire inventée partout…

4) Et Paul ajoute, si Christ n’est pas ressuscité, “nous sommes les plus malheureux des hommes!” Pourquoi ? Parce que les chrétiens croient sincèrement et de tout leur cœur dans la résurrection. Elle est leur joie, leur bonheur, leur espérance. C’est la certitude de vivre avec Dieu pour toujours !!! Alors, s’il n’était pas réellement ressuscité, la vie des chrétiens seraient la plus triste de toutes les vies, parce qu’elle serait basée sur une espérance trompeuse. Quelque chose qui n’aura jamais lieu !

La résurrection est donc la clef de voûte du Christianisme.

Bien sûr la mort de Christ est tout aussi importante ! Sans sa mort, il n’y a point de pardon. Mais la résurrection est tout aussi primordiale ! Sans elle, il n’y a pas de vie éternelle !!! Parce que sans la résurrection, la vie de Christ n’aurait jamais pu nous être donnée ! Et il ne faut jamais oublié que la vie de Christ nous vient de sa résurrection. Une fois relevé de la tombe, il fut en mesure de nous communiquer sa vie ! Et c’est parce qu’il est ressuscité, qu’il est remonté au ciel, et qu’il nous a envoyé le St Esprit !

Si Christ était resté dans la tombe, la foi chrétienne serait restée aussi fermée que le tombeau scellé !

Mais Paul finit par conclure en 1 Corinthiens 15:

“Mais maintenant Christ EST ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.”

C’est sûr, certains ! Et il est les prémices de ceux qui sont morts ! Nous ressusciterons avec Lui.

 

Mais est-ce qu’il y a des preuves de la résurrection de Jésus-Christ ?

Oui !  Il y a suffisamment d’éléments prouvant que c’est un fait qui est arrivé.

I ) D’abord Jésus est un personnage historique.

Et avant de parler de la résurrection en elle-même, on peut voir premièrement, que Jésus est un personnage historique. C’est un fait inattaquable ! Celui qui dit que Jésus est une légende, un mythe, il se fait aujourd’hui passer pour un idiot. Parce que les preuves sont trop nombreuses. Beaucoup d’historiens parlent de Jésus.

Tel Flavius Josephe dans les antiquités juives. Je sais que dans les antiquités juives, certains passages parlant de Jésus ont été remis en question par certains historiens. Donc certains des textes de Flavius Josephe sont controversés. Mais sans entrer dans le débat, je vais simplement vous lire un texte de lui qui n’EST PAS controversé. (Antiquités 18.3-3) C’est une copie transmise par les arabes, et dont le contenu est accepté même des historiens sceptiques. (Manuscrit du Xeme siècle Kitab Al-Unwal. D’après l’historien juif Shlomo Pines) Flavius écrit : “En ce temps là, vivait un homme sage qui s’appelait Jésus. Il avait une conduite irréprochable, et il était connu comme un homme vertueux. Et beaucoup de gens parmi les Juifs et les autres Nations devinrent ses disciples. Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Ceux qui devinrent ses disciples ne cessèrent pas de suivre son enseignement. Ils rapportèrent qu’il leur était apparu le troisième jour après sa crucifixion et qu’il était vivant. A ce propos, il était peut-être le Messie dont les prophètes avaient rapporté les merveilles…”  Flavius ne fait pas allusion à quelqu’un d’imaginaire. Il dit qu’il était irréprochable, vertueux, il fut crucifié, et il apparut vivant ensuite à ses disciples.

            On peut citer aussi Tacite, qui était un historien romain et gouverneur en Asie. Il rapporte dans ses annales, je cite: “Quelque fût le soulagement apporté par un homme, ou les bontés qu’un prince puisse apporter, ou les sacrifices d’expiation que l’on pourrait présenter aux dieux, rien n’aurait soulagé Néron de l’infamie des rumeurs qui circulaient selon lesquelles il aurait lui-même ordonné cette conflagration, c’est à dire, l’incendie de Rome. C’est pourquoi, pour faire cesser ces rumeurs, il accusa les chrétiens qui étaient haïs pour leur énormité, les chargea de cette culpabilité, et les punit par toutes sortes de tortures affreuses. Christus, qui était le nom de leur fondateur, fut mis à mort par Ponce Pilate, procurateur de Judée sous le règne de Tibère: Mais la superstition pernicieuse qui fut réprimée pour un temps éclata de nouveau, pas seulement en Judée où le méfait tenait ses origines, mais aussi dans la cité de Rome.”  (texte écrit en 117 APJC) Là aussi, Christ apparaît clairement et historiquement.

Durant la même période, fin du premier siècle, un autre personnage en parle. C’est Pline le Jeune, sénateur et haut fonctionnaire sous l’empereur Trajan. Il maintient avec son empereur une correspondance épistolaire. Dans l’une de ses lettres, il demande conseil à l’empereur au sujet des chrétiens. Sa question est, en résumée, : « Comment dois-je châtier les chrétiens s’ils continuent à rendre leur culte à Jésus-Christ? Est-ce-qu’il faut tous les châtier de la même manière? »

Ou bien encore, on peut citer Suétone, historien romain, qui écrivit vers 120 après J.C.: « Comme les juifs créaient de constantes perturbations à cause de Chrestus, il (l’empereur) les chassa de Rome… » (Vie de Claude, 25,4). Chrestus c’est bien sûr Christ…

Il y a encore d’autres citations d’historiens et d’auteurs anciens qui ont fait allusion à Christ et au Christianisme: Epictète, Lucien, Gallien, Aristide, Lampridius, Dion Cassius, Hinnerius, Libanius, Ammanius, Marcellin, Eunape, Zosime. D’autres y consacrèrent des livres entiers tels que Lucien, Celse, Porphyre, Hierocles, et Julien L’apostat. Et puis beaucoup d’écrivains juifs évoquèrent également Christ.

Donc, sans aucun doute, Jésus a bien existé et il a réellement été condamné au supplice de la crucifixion par les romains. Personne ne peut nier l’historicité de ces faits.

Et de même pour un lieu correspondant à la description de la Bible, on trouve à Jérusalem un endroit qui a pu être le lieu de la crucifixion et de la résurrection !

Bien sûr, 2000 ans après, c’est difficile d’être sûr à 100%. Et Dieu n’a jamais voulu nous laisser des objets ou des lieux qui pourraient devenir un sujet d’idolâtrie. Donc, on ne peut pas être absolument sûr d’un tombeau.

Mais cela reste très touchant de voir un lieu appelé « Lieu du crâne » ou « Mont Golgotha » où la roche forme naturellement un crâne. Il fallait que l’endroit puisse accueillir au moins trois crucifiés, ce qui est le cas pour ce site.

Cet endroit prend encore davantage de sens lorsque l’archéologie y découvre des citernes, et des pressoirs, signifiant par là qu’il y avait des jardins autour. Or la Bible dit que Jésus fut descendu de la croix pour être mis dans un tombeau neuf, appartenant à un juif, au milieu d’un jardin.

Et même si on ne connaît pas la tombe exacte, on trouve plusieurs tombes creusées dans la roche autour et dans ce jardin.

Et puis il ne fait aucun doute que ce lieu était « Hors de la porte »  comme disent les Ecritures, et donc en dehors de l’enceinte de Jérusalem.

Il y a donc des éléments qui permettent de deviner l’endroit de la crucifixion, et l’endroit de la mise au tombeau. Et donc l’endroit de la résurrection !

Mais cela n’empêche pas que le fait de la résurrection reste un problème pour beaucoup aujourd’hui ! Comment croire ce que l’on n’a pas vu de ses propres yeux ?

Et si l’existence de Jésus est acceptée, si même sa mort sur la croix est jugée crédible, la résurrection reste le miracle qui ne passe pas !!!

Beaucoup ont ainsi essayé de réfuter la résurrection. Alors on a cherché des arguments pour nier sa résurrection.

  1. II) Réfutation des arguments contre la résurrection.

A/ On a pensé tout d’abord que les disciples avaient pu voler le corps.

Voler le corps, c’est dire qu’ils avaient été suffisamment malins et perspicaces pour monter un plan, et faire croire en une résurrection qui n’avait en fait jamais eu lieu !

Mais comment les disciples auraient pu monter un tel plan ?

Il faut prendre en compte que:

  1. Le tombeau était gardé par des soldats armés.

Et on sait que Rome n’était pas tendre avec ses soldats. Ils étaient aguerris et la mort les attendait s’ils ne remplissaient pas leur mission. On peut donc être sûr qu’ils étaient motivés pour bien garder le tombeau. Soit ils le gardaient, soit c’était le supplice !!! Et c’est ce qui s’est passé pour eux une fois que le corps à disparu. Ils furent menés au supplice parce qu’ils avaient failli !

  1. Ensuite, le tombeau était fermé par une grosse pierre. Le voler n’était pas quelque chose de simple que l’on pouvait faire derrière leur dos. Il fallait déplacer une pierre de plusieurs tonnes ! Discrètement c’était impossible !
  2. Et puis cette pierre était scellée du sceau de Rome. Rome était donc garant de ce sceau. Briser le sceau, c’était s’attaquer à l’empire. Ces dispositions étaient justement prises pour que personne ne puisse voler le corps.
  3. Enfin si l’on regarde les disciples de Jésus, on voit qu’ils étaient apeurés. Il faut se souvenir qu’à l’arrestation de Jésus, ils l’ont tous abandonné, ils ont fuis en courant, et ils se sont enfermés dans leurs maisons. Et même si Pierre a suivi Jésus, il a fini par le renier tellement il tremblait d’être arrêté comme son maître.

Alors comment un groupe de personnes si faibles devant Rome, aurait pu déjouer les gardes avec un plan si parfait qu’on eu jamais retrouvé le corps?

Un théologien écossais Hill, après avoir étudié le sujet de la résurrection, a fait cette déclaration évidente. Il dit :

“Mais si, malgré toutes les preuves, vous rejetez le témoignage, il vous faut expliquer toute une foule d’absurdités. Douze hommes de basse extraction, sans éducation, et dont le mode de vie interdisait toute ambition, auraient mis au point, sans être aidés par le gouvernement, le projet le plus noble que l’homme ait jamais conçu, employé les moyens les plus audacieux pour le mettre à exécution et l’auraient mené à bien avant tant d’habileté que l’imposture revêtit les traits de la simplicité et de la vertu. Ces hommes se seraient rendu coupables de blasphèmes et de tromperie, unis dans une même machination rusée, qui s’avéra être le meilleur moyen de rendre l’homme bon. Ils auraient conçu ce projet singulier sans rechercher le moindre avantage personnel, indifférents aux risques, mais conscients de leurs actes. Bien que chacun connaissait l’infamie de l’autre, aucun n’aurait songé à la dévoiler pour se protéger lui-même, et au milieu des pires souffrances physiques, ils seraient restés fidèles à leur mensonge qui devait apporter au monde piété, honnêteté et bonté. En vérité l’homme qui accepte tout cela n’a pas le droit de dire que les miracles n’existent pas.

Et on ne peut pas le dire mieux que cela. C’est impossible que ces disciples apeurés aient pu monter une telle machination, un tel plan, une telle histoire, qui continue à transformer des vies deux millénaires plus tard !!!

 

B/ Alors on a pensé aussi que peut-être, Jésus n’était pas mort. Qu’en fait, il aurait été mis au tombeau encore vivant, comme évanoui ou dans un coma léger… Puis qu’il se serait relevé

Mais nous lisons en Jean 19:31-34 “Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, -car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, -les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève. 32  Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. 33  S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; 34  mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.”

Pourquoi du sang, et surtout de l’eau sont sortis du côté de Jésus?

Il y a plusieurs raisons possibles pour qu’il y ait de l’eau dans les poumons. Mais d’après le témoignage de médecins, la raison principale, c’est un arrêt du cœur. Quand le cœur cesse de pomper le sang dans l’aorte, le sang ne s’évacuant plus, il se produit une pression qui va en s’accentuant dans les veines pulmonaires.  Cette pression excessive presse le sang qui produit de l’eau, laquelle entre dans les poumons et tout autour des poumons dans la plèvre. Médicalement et physiologiquement, il est évident que Jésus était décédé quand il a reçu ce coup de lance dans le côté. L’apparence d’eau sortant de son corps n’aurait pas eu lieu si le corps n’était pas mort. Sans oublié qu’auparavant, il fut interrogé, battu, fouetté pendant toute une nuit. Et il est resté six heures sur la croix. Aussi, le soldat chargé de briser les jambes des suppliciés était familier de la mort. Pour lui, il n’y avait aucun doute sur le fait que Christ était bien mort. Le coup de lance n’a fait que le confirmer.

Puis on l’a mis dans un tombeau trois jours. Et quand bien même il se serait évanoui, chose qui d’après cette description est impossible, mais admettons, comment aurait-il pu se relever dans son état, sanglant et affaibli à l’extrême, rouler seul la grosse pierre de l’intérieur avec ses mains percées, et surtout, paraître ensuite devant ses disciples, victorieux, plein de vie et de force, comme ayant vaincu la mort! C’est impossible. Jésus est mort, c’est quelque chose de certain. Il est ressuscité miraculeusement, c’est tout aussi certain !

C/ D’autres ont dit que les femmes venues voir la tombe s’étaient certainement trompées de tombe.

Mais si on examine les Ecritures, on voit qu’elles étaient présentes avec ceux qui l’ont mis au tombeau, donc Joseph d’Arimathée.

Luc 23:55 “Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, 56 et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.”

Et il n’y avait probablement pas beaucoup de tombeaux neufs taillés dans la roche à ce moment là. Et c’était juste à côté de Golgotha qu’elles connaissaient dans un jardin. Difficile de confondre! Dans l’évangile de Matthieu, nous lisons chapitre 28, qu’elles étaient devant le bon tombeau où se trouvait les gardes…  Impossible donc qu’elles se soient trompées de tombeau.

D/ On a pensé également que tous les disciples avaient pu être victime d’une hallucination.

Mais une hallucination n’est qu’à un endroit, durant un moment précis. Or Jésus s’est montré durant 40 jours, à plusieurs endroits, et à plusieurs personnes. Parfois ils étaient seuls, parfois c’était plusieurs en même temps. Nous voyons Thomas incrédule qui le voit et qui le touche. Nous voyons les femmes qui veulent saisir ses pieds. Il s’est également montré à Pierre seul, et puis ensuite à 500 disciples en même temps. Ce n’est pas possible d’avoir une hallucination de masse comme celle là. Et qui plus est répétée durant plusieurs jours.

III) Mais voyons maintenant les preuves de sa résurrection.

La réfutation de tous les arguments que l’on vient de voir, est en soi déjà une preuve. Parce que rien ni personne ne peut affirmer que Jésus n’est pas ressuscité et en produire une seule preuve.

Et devant l’absence des preuves contre sa résurrection, on peut en déduire qu’il l’est réellement.

  1. Un élément très important qui constitue une preuve, c’est qu’à l’époque de Jésus, personne n’a contredit le fait de la résurrection.

Les apôtres ont prêché Christ ressuscité, et personne n’a nié. Il n’y avait pas de contradicteurs!!! Si cela avait été un mensonge, les historiens de l’époque n’auraient pas manqué de dire que c’était un mensonge. Il y avait des centaines de juif religieux hostiles à Jésus, Pharisiens et Zélotes. Et on peut dire que Rome avait été humilié parce qu’ils n’avaient pas été capables de garder le corps!

Mais c’est le silence de tous côtés. Personne ne pouvait ouvrir la bouche et nier! Parce que les témoignages qui disaient qu’ils l’avaient vu vivant, se multipliaient. L’un à droite, “Il est vivant” l’autre à gauche. “Il est vivant” Et tous les ennemis de Christ avaient la bouche fermée.

Allez dire aujourd’hui que par exemple votre voisin est décédé, mais que vous l’avez vu ressuscité. Les journalistes et peut-être la police vont enquêter sur la chose, et en très peu de temps, on écrira contre vous que vous êtes menteur parce que ceci, parce que cela… Pour Jésus, tout le monde s’est tu! Il n’y avait rien à dire, parce qu’il était réellement ressuscité.

  1. b) Autre preuve, personne n’a jamais pu produire le corps de Jésus. Pourtant c’est tout ce que souhaitaient tous ses ennemis. Mais il était introuvable, parce que vivant.
  2. c) Il y a ensuite des prophéties claires sur la résurrection de Jésus. C’est encore là une preuve très forte. D’abord dans les évangiles, Jésus explique à l’avance qu’il ressuscitera…

Jean 2:19 “Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20  Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! 21  Mais il parlait du temple de son corps. 22  C’est pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.”

C’était quelque chose qui était prévu et annoncé. Jésus disait à ses disciples qu’il mourait et ressusciterait avant que cela n’arrive.

Mais aussi dans l’Ancien Testament, sa résurrection, était une prophétie.  700 ans AvJc, Esaïe a écrit sur sa mort et sa résurrection.

En Esaïe 53, il est écrit : « Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l’oeuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains.”

C’est ici une preuve claire que sa mort et sa résurrection étaient annoncées par Dieu, bien avant que cela n’arrive. Il prolongera ses jours…

Et si nous sommes tous obligés de reconnaître que cette prophétie s’est bien accomplie concernant sa mort, c’est évident, nous n’avons pas le droit de douter concernant sa résurrection!!!

  1. d) On peut voir également une preuve très forte de sa résurrection dans la transformation des disciples. Nous avons dit qu’à la crucifixion, ils étaient apeurés. Tremblants. Craintifs. Incapables de réagir. Mais il va s’opérer une transformation radicale dans leur caractère. Quelque chose qui va leur donner des ailes.

Regardez dans le livre des Actes, on retrouve Pierre, prêchant avec zèle la résurrection, alors qu’il était un lâche qui devant l’accusation d’une femme s’était fait tout petit. Mais ici il est plein d’audace.

Actes 2.14 “Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes: Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles!” Pierre se met donc à prêcher, à la foule de juifs venue à Jérusalem pour la fête de la moisson, fête de la pentecôte. Ils étaient là par milliers. Et regardez ce qu’il dit sans aucune honte V22-24 “Hommes israélites écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; 23  cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. 24  Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle.”

Pierre proclame avec assurance: “Dieu a ressuscité Jésus-Christ”

Pour qu’il y ait une telle assurance et un tel changement d’attitude, il fallait qu’il l’ait vu en personne. Il n’y a que ça qui pouvait le transformer à ce point ! Et c’est ce qu’il dit dans son épître : « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. » 2 Pierre 1:16  Pierre l’a vu ressuscité de ses propres yeux !

  1. e) Autre preuve. C’est l’abnégation complète des disciples pour prêcher la résurrection. Ils n’ont pas fait cas de leur vie! Paul little a dit: “L’homme mourra pour ce qu’il croit être vrai, même s’il se trompe. Mais il ne mourra jamais pour ce qu’il sait être un mensonge.”  Et la plupart de disciples de Christ sont morts pour lui. Selon les historiens et la tradition, pour Jésus ressuscité,  Pierre a été crucifié la tête en bas. André a été crucifié. Jacques, fils de Zébédée a été tué par l’épée. Jean est mort d’une mort naturelle, mais il fut persécuté et exilé par Domitien. Philippe fut crucifié. Tout comme Barthélémy. Thomas fut transpercé par une lance. Matthieu fut tué par  l’épée. Jacques, fils d’Alphée, fut crucifié. Thaddée fut percé par des flèches. Simon le zélote fut crucifié. Paul fut décapité. Et à leur suite, des milliers de chrétiens subirent le bûcher, ou furent déchirer par des lions. Parce qu’ils affirmaient que Jésus était ressuscité. Ils le croyaient tous avec certitude, sinon ils n’auraient pas accepté d’y laisser leur vie.
  2. g) Enfin, l’existence de l’Eglise est une preuve de la résurrection.

Les empereurs de Rome voyants qu’ils ne pouvaient enrayer les conversions par milliers à Jésus-Christ, mort et ressuscité, ils ont décidé de persécuter les chrétiens dans tout l’empire. Et plus la persécution était vive, plus les conversions se multipliaient. Et l’Eglise a alors pris un essor sans précédent durant les trois premiers siècles, non pas par la force et l’épée, mais par l’amour et le témoignage.

S’il y avait eu la moindre preuve contre la résurrection, le moindre doute quand à son authenticité, le plus petit témoignage démontrant qu’il s’agissait d’un mensonge, il n’y aurait plus aujourd’hui d’Eglise. Elle se serait éteinte d’elle-même par les contre-témoignages !!!

Plusieurs hommes ont déjà voulu s’attaquer à la divinité de Jésus-Christ et à sa résurrection, mais ils ont fini par capituler. Parce que si l’on cherche honnêtement la vérité, on ne peut que reconnaître qu’il est vraiment ressuscité.

Simon Greenleaf, professeur de droit à Harvard de 1833 à 1848, qui pouvait se glorifier du titre du plus grand spécialiste des preuves légales de toute l’histoire. En ayant examiné minutieusement toutes les faits, l’histoire, et les lois scientifiques, il n’a pu qu’être convaincu de la véracité de la résurrection.

Frank Morison, homme de loi britannique, a voulu écrire un livre contre la résurrection. Mais après avoir fait des recherches, il est arrivé lui aussi à la conclusion que c’était la vérité. Son livre s’intitula “Qui a transporté la pierre?” en Anglais. Et au lieu d’attaquer la résurrection, il présente une liste de preuves. Le premier chapitre de ce livre s’intitule: “Le livre qui refusait de se laisser écrire…”

Lew Wallace fut aussi dans son cas. Il entreprit d’écrire un livre pour nier la divinité et la résurrection. Et le résultat, c’est un merveilleux livre qui donna par la suite un film, “Ben Hur”, A l’issue de ses recherches, Wallace proclame au contraire que Christ est véritablement Dieu incarné, mort pour nous, puis ensuite ressuscité d’entre les morts.

Personne ne peut nier cette vérité. Rien ne s’oppose à elle.

Mais j’aimerais prendre deux versets pour conclure:

Jean 11.25-26 “Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?”

Où en êtes-vous ce matin? Est ce que vous croyez cela?

Nous portons parfois une petite croix, ou nous l’accrochons au mur comme ici. C’est le souvenir de sa mort, souvenir de son pardon obtenu à la croix. Mais ne pourrions nous pas avoir un tombeau ouvert à la place. Parce que la foi en la résurrection est tout aussi importante, sinon plus !

Sans cette résurrection, il n’y a pas de vie nouvelle !

Sans la résurrection, il n’y a pas d’Eglise ! Savez vous que c’est un dimanche qu’à eu lieu la Pentecôte. C’est le jour de la résurrection, que Dieu a envoyé son Esprit pour baptiser son Eglise.

Ce jour là, c’est la vie du ciel qui est venue couler dans le cœur des disciples.

Quand nous nous faisons baptiser, c’est l’image de la mort, de l’ensevelissement, et l’image de la résurrection. Nous nous relevons pour marcher en nouveauté de vie, par l’Esprit ! Mais tout cela ne pouvait être réalité QUE par la résurrection !

« Si je vis, ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi… »  Mais sans la résurrection, le Fils n’aurait pas pu vivre en moi et me communiquer sa vie !

Et nous mettons aussi l’accent sur la croix parce que c’est là où il a versé son sang pour nos péchés. C’est une vérité. Mais ce sang précieux n’a pu être présenté au Père dans les cieux que par la résurrection ! C’est Christ ressuscité qui s’est présenté dans le sanctuaire céleste et qui a fait l’expiation de nos péchés.

La résurrection est centrale, la clef de voûte de notre foi.

Il est écrit en Romains 10:9 “Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.”  Dieu nous demande deux choses.

Confesser le Seigneur Jésus. > Le verbe grec pour confesser ici signifie «  confesser, dire ouvertement, déclarer, reconnaître, affirmer, faire profession, mais aussi dire la même chose qu’un autre, être d’accord avec… »  Confesser le Seigneur Jésus, c’est prendre position ouvertement, publiquement, et accepter d’être pleinement associer à Jésus ! « Oui, je suis chrétien, oui, je crois en toi Seigneur Jésus ! »  Et le baptême public, est un moyen de le confesser ouvertement ! C’est dire : « Je n’ai pas honte de toi Seigneur, je te confesse devant tous ! »

Et ensuite, il dit : Si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts ! >  Et là on est dans la sphère invisible, privée. Parce qu’on peut très bien faire quelque chose de public, mais en fait dans le cœur on ne le croit pas vraiment ! Mais Dieu voit dans le cœur ! Et c’est ce qui compte au final. Dieu regarde notre cœur. Est-ce que nous croyons qu’il est ressuscité des morts pour nous donner la vie ?

Je crois qu’il est mort pour moi, mais je crois aussi qu’il est ressuscité pour moi. Pour faire couler sa vie dans mon âme, et pour un jour me ressusciter !!! La résurrection est centrale ! Vitale ! Crois-tu cela ? dit Jésus !